C’est pour lui que de sympathisant je suis passé au rang de militant. La carte du RPR est la seule que j’ai possédée. Des jours et des nuits passés à coller des affiches, des campagnes électorales parfois difficiles, des combats gagnés, d’autres perdus. Puis quelques prises de parole en public en première partie comme on dit dans le spectacle, avant les ténors et surtout avant celui que les gens sont venus voir.
J’ai participé aux assises du RPR à Grenoble en 1984 quand Jacques Toubon a succédé à Bernard Pons à la présidence du Rassemblement et à la création des sections d’entreprises du RPR sous l’autorité de Jacques Toubon. Ces 10 ans de ma vie restent un bon souvenir. On se fait des copains, on croit refaire le monde. J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreuses personnalités du RPR de l’époque : Chirac, Pasqua, Pons, Toubon, Juppé et bien d’autres et bien sur puisque j’habitais Marseille j’ai travaillé pour Jean Claude Gaudin et je me souviens des municipales de 1983 qui ont été rudes avec, entre les deux tours, le faux attentat de la Synagogue de la rue Dragon. Je ferai plus tard un billet sur la vie d’un militant.
Aujourd’hui c’est donc de Jacques Chirac dont je vais parler. Un radical socialiste catalogué à tort comme homme de droite. Chirac est quelqu’un qui a été meurtri trois fois par la mort.
Une première fois dans sa chair, donc probablement la plus terrible, avec la tentative de suicide de sa fille Laurence, puis celui de son gendre, le mari de son autre fille Claude et ce, après huit mois de mariage et également par la mort en 1986 de Malik Oussekine.
A partir de ce jour Chirac ne pouvait que céder devant les mouvements de la jeunesse ce qui explique qu’il ait lâché son Premier ministre Dominique de Villepin dans l’affaire du CPE. C’est donc la vie de cet homme que je vais vous raconter en quelques pages.
Poster un Commentaire