Fièvre Ebola en Guinée
« Une épidémie sans précédent » : c’est ainsi que Médecins sans frontières (MSF) qualifie la propagation de la fièvre Ebola en Afrique de l’ouest, principalement en Guinée depuis deux mois (sciencesetavenir.fr, 31 mars 2014).
De surcroît, le virus s’est largement répandu dans le pays, en particulier dans plusieurs villes du sud et dans la capitale Conakry. Cette dispersion rend difficile le travail des organisations de secours. Au 9 avril, 101 personnes sur 157 malades sont décédées des suites d’une fièvre hémorragique.
67 sujets étaient contaminés par le virus Ebola. D’autres cas ont été signalés au Liberia, en Sierra Leone et au Mali, pays limitrophes de la Guinée. Depuis janvier, le virus est responsable de 104 décès.
Ebola est une fièvre hémorragique virale. Le virus se transmet par le sang, les liquides biologiques et les tissus infectés d’hommes ou d’animaux, vivants ou morts. Les principaux symptômes sont des hémorragies, des vomissements et des diarrhées.
Actuellement, il n’existe pas de vaccin ni de traitement contre l’infection. Néanmoins, les malades peuvent être pris en charge dans des centres dédiés pour soigner les infections secondaires et être réhydratés. L’isolation des malades est primordiale pour enrayer l’épidémie.
« L’épidémie de la fièvre Ebola en Afrique occidentale est parmi celles qui posent le plus de défis depuis l’apparition de la maladie il y a 40 ans », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) citée par Rfi.fr du 9 avril 2014. Au 16 avril, le Ministre des affaires étrangères de Guinée estimait que « l’épidémie était sous contrôle » (Ouest-France, 17 avril 2014).
Amiante
Le syndicat CGT a porté plainte contre les anciens ministres français François Fillon et Xavier Bertrand pour « mise en danger d’autrui » (Ouest-France, 11 avril 2014). Un décret a été signé en mai 2012 pour protéger les travailleurs exposés à l’amiante. Il divise par 10 la valeur limite d’exposition à l’amiante.
Il doit être appliqué à partir du 1er juillet 2015. La CGT reproche aux deux anciens ministres le caractère tardif de cette entrée en application. Les attaques en justice se multiplient dans ce dossier de l’amiante, interdite en France depuis 1997 mais qui pourrait être à l’origine de 100.000 décès d’ici 2025.
« Affaire de la vache folle » : le parquet de Paris requiert un non-lieu
C’était le 19 novembre 2013. L’information a été rendue publique le 14 avril 2014 (Ouest-France, 15 avril 2014). Rappelons quelques dates. Ouverture de l’information judiciaire en 1997 pour « tromperie et falsification de denrées ».
Mises en examen de 4 dirigeants de coopératives agricoles au début des années 2000 : la justice soupçonnait la présence de farines animales contaminées dans des aliments pour bovins produits par ces coopératives, quand bien même il était interdit d’utiliser des farines carnées dans l’alimentation des bovins, ovins et caprins depuis 1990 en France. 176 personnes en Grande-Bretagne et 27 personnes en France sont mortes de la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Selon le parquet de Paris, il n’y a pas de preuves de la présence de protéines animales dans la nourriture des bovins.
Selon Jean-Louis Thillier, auteur du livre « Le procès de la vache folle n’aura pas lieu » (2003), un Britannique sur 2.000 est porteur de cette maladie qui peut incuber durant 50 ans…Le ratio serait de 1 sur 20.000 en France.