Selon le baromètre TNS Sofres/Logica pour « La Croix », les médias bénéficient d’un crédit constant. Mais les journalistes devraient être plus indépendantsLes Français veulent s’informer
![interet-p[1]](https://web.archive.org/web/20130712083200im_/http://www.saladelle.fr/wp-content/uploads/2010/01/interet-p11.jpg)
Avec un score de 71 % et malgré une légère baisse par rapport à l’an dernier (– 3 points), les citoyens se déclarent majoritairement très ou assez intéressés par les nouvelles dispensées dans les différents médias. Seul un quart d’entre eux avoue un intérêt assez faible et 3 % un intérêt très faible.
C’est parmi les lecteurs réguliers de la presse écrite et les personnes les plus diplômées que ce goût dépasse largement la moyenne : 81 % des premiers sont intéressés par l’information donnée dans les médias et 78 % des seconds. À noter aussi que les Français dont la sensibilité politique les porte vers la droite manifestent un plus grand intérêt (de 78 à 86 % selon les partis) que les personnes votant à gauche : ces dernières sont exactement dans la moyenne du sondage.
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Est-ce son « ancienneté » dans le paysage médiatique, la proximité des voix, la forte identité des radios de service public ?… Chaque année, la radio arrive en tête des médias quant à la crédibilité de l’information qu’elle délivre sur ses ondes. Avec un score de 60 %, elle gagne même 2 points par rapport à l’an dernier. C’est parmi les plus jeunes qu’elle enregistre ses meilleurs résultats : 61 % de confiance auprès des 18-24 ans et 64 % auprès des 25-34 ans.
La presse écrite prend la deuxième place avec 55 % (+ 3 points) des Français qui lui accordent leur confiance tandis qu’ils ne sont que 48 % à reconnaître une crédibilité à l’information télévisée (49 % déclarant en douter). De manière assez logique la méfiance envers la télévision croît avec le niveau de diplôme. Quant à Internet, suivi par notre baromètre depuis cinq ans, il se partage entre « confiants » (35 %), « méfiants » (30 %) et « sans opinion » (35 %).
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La profession de journaliste serait, pour 66 % des Français, soumise aux pressions des partis politiques et du pouvoir et pour 60 % à celles de l’argent.
Un constat qui traduit la méfiance quant à l’indépendance des journalistes et, par conséquent, à l’objectivité de l’information qu’ils délivrent et commentent. Ces résultats sont en augmentation par rapport à l’an dernier.
L’impression de connivence entre les journalistes et les pouvoirs est solidement ancrée dans l’opinion : un défi lancé à une profession qui s’interroge elle aussi sur son éthique.
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Interrogés sur les médias qu’ils privilégient pour s’informer – une nouvelle question introduite cette année –, les Français répondent se tourner principalement vers la télévision (80 %).
Un comportement qui vient largement devant les autres médias (48 % pour la radio, 37 % pour la presse écrite et 23 % pour Internet). Cette préférence s’accentue selon les catégories sociales : 89 % des plus modestes la sélectionnent contre 61 % chez les cadres.
La surprise vient aussi d’Internet. Il est le dernier canal d’information des Français (seuls 23 % l’utilisent en priorité). Un résultat qui nous distingue des États-Unis où le Web est, après la télévision, le deuxième média privilégié pour s’informer.
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Si l’on en croit les Français, l’avenir de la presse écrite payante est bien sombre. Ils sont 60 % à penser qu’on l’utilisera moins dans dix ans qu’aujourd’hui.
En revanche, un plus bel avenir est pronostiqué pour le Web : 77 % imaginent qu’on l’utilisera davantage dans le futur.
Quant à la télévision, les Français lui réservent également une bonne nouvelle : 79 % estiment qu’on l’utilisera davantage ou autant que maintenant dans une décennie. Une projection qui contredit bien des analyses catastrophistes sur l’avenir de ce média. Dans le paysage médiatique du futur, la radio occupera, selon notre sondage, une position similaire à celle d’aujourd’hui.
Une nouvelle fois, les Français désapprouvent les emballements médiatiques qui tournent autour des « people ». Plus de 80 % estiment que les médias ont trop parlé du décès de Mickael Jackson et des problèmes de santé de Johnny Hallyday. En revanche, les sujets plus sérieux, comme le sommet de la FAO sur la faim dans le monde ou la possible légalisation des mères porteuses ont manqué à leurs yeux de développement dans les médias.
Et comment ont-ils perçu le traitement des « affaires Benoît XVI » ? Entre ceux qui jugent que les médias en ont trop fait ou pas assez, un juste équilibre s’établit (22 % pour la première opinion, 28 % pour la seconde) tandis que 39 % pensent qu’ils en ont parlé comme il faut.
Ce que j’en pense
En ce qui me concerne sur le plan des informations c’est dans l’ordre : la presse écrite, internet, la télévision, les discussions de comptoir. Pour moi la radio est totalement absence sauf en voiture.
Question confiance cela reste très limité. J’essaie de faire la part des choses et surtout je ne bois pas comme du petit lait ce que je lis ou ce que j’entends.
Je fais partie de ceux qui pensent que les journalistes sont soumis aux pressions politiques et à celles de l’argent. Ce n’est pas pour autant que tous cèdent. En ce qui concerne l’argent nombre de journalistes font ou ont fait des « ménages » pour arrondir leurs fin de mois. On se souvient du scandale de France 3 avec Laurence Piquet de connivence avec les laboratoires pharmaceutiques Pfizer. Où est l’indépendance des journalistes ? Quelle crédibilité leur accorder ? Alors oui la connivence entre les journalistes et les entreprises existe.
Pour ce qui est de la connivence entre journalistes et politiques, c’est également vrai. Je ne vais pas remplacer « Voici » ou Closer » mais les couples sont relativement nombreux. Borloo, Baroin, Sarkozy, Hollande, Strauss Khan, Chirac, Mitterrand , etc… vivent ou ont vécu plus ou moins longtemps des histoires sentimentales avec des journalistes. Alors forcément il y a connivence. Le dernier en date est le couple formé par Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg. On est en droit de se poser des questions sur la crédibilité des informations données par cette journaliste. Ces connivences peuvent être purement professionnelles, c’est ainsi que le PS a recruté Emile Josselin de 20 minutes, que Françoise Degois de France Inter a rejoint le cabinet de Ségolène Royale. En contre partie, il y a des journalistes qui savent dire non.
En ce qui concerne les emballements médiatiques qui tournent autour des « people « , je trouve que les grandes chaines en font effectivement trop. Néanmoins ceux qui possédent la TNT, le cable ou le satellite doivent trouver des émissions sur des sujets divers qui les intéressent.
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